Bon stress et mauvais stress
Tous les facteurs de stress ne sont pas forcément négatifs.
Il y a du bon stress et du mauvais stress.
Lorsque la situation de stress exerce une action bénéfique sur l’organisme et est perçue dans son ensemble comme un événement positif, il s’agit de bon stress.
Le bon stress nous stimule et nous permet de relever les défis.
Si la situation est perçue comme un événement négatif engendrant des tensions et pouvant constituer une menace pour l’organisme, il s’agit de mauvais stress.
Le travail peut être une source importante de mauvais stress.
Si le stress relié au travail est intense et régulier, il peut engendrer de l’épuisement professionnel.
Le milieu de travail peut être associé à trois types de problèmes:
Premièrement, il peut y avoir des problèmes découlant de l’environnement :
On retrouve dans cette catégorie les maladies et les accidents de travail, le bruit, la pollution, la température, un aménagement physique inadéquat.
Deuxièmement, il est possible qu’il y ait des problèmes découlant de l’organisation du travail :
- Cela arrive quand on a trop de choses à faire compte tenu de nos moyens.
Cela peut aussi être l’inverse : quand on a trop peu de choses à faire.
- Des problèmes peuvent aussi se produire si on a une tâche trop compliquée à faire compte tenu de notre formation et de notre expérience.
Ou au contraire si une tâche routinière ne nécessite qu’une petite partie de nos compétences.
- Des horaires chargés, des horaires de travail irréguliers, des heures supplémentaires peuvent également être source de mauvais stress.
- Les relations interpersonnelles peuvent parfois engendrer des problèmes.
Voici quelques exemples :
l’absence de valorisation, le manque d’autonomie professionnelle, l’impossibilité de participer aux décisions concernant notre propre tâche, l’ambiguïté des responsabilités, les conflits de travail ou de personnalité, une communication déficiente, un encadrement rigide et autoritaire, la discrimination professionnelle, l’adaptation à des changements fréquents.
Troisièmement, des causes reliées à l’environnement socio-économique peuvent être des facteurs de stress.
Les soucis reliés à notre rémunération, à notre sécurité d’emploi, à la situation économique, font partie de cette catégorie.
L’important est donc de découvrir nos sources de mauvais stress et d’avoir des solutions pour s’en libérer.
Voici plusieurs exemples de solutions :
– Changer l’agent stressant ou modifier l’environnement quand cela est possible et que l’on a le pouvoir de le faire. Par exemple, en réaménageant physiquement le lieu de travail.
– Discuter de la source du stress.
Par exemple, en partageant une problématique avec le patron, un collègue de travail, le représentant syndical ou un professionnel de la santé.
– Chercher les aspects positifs de la situation afin de ne pas amplifier le problème.
Par exemple, en faisant la liste des avantages que l’on retire de cette situation.
– Éviter la source du stress ou se retirer de la situation stressante.
Par exemple, en filtrant certains appels téléphoniques.
– Avoir des activités qui nous font plaisir, soit dans le cadre du milieu de travail, ou à l’extérieur.
Par exemple, en pratiquant régulièrement une activité physique ou un passe-temps que l’on aime.
– Utiliser une méthode de relaxation. Par exemple, en faisant du yoga.
Patrick Vesin, formateur agréé en Gestion du stress par Emploi Québec
http://www.gestiondustress.ca/
http://masanteparfaite.com/formation (Apprendre à méditer)